Les bâtiments historiques

rénovation-façade-bâtiment-saint-astier

L’ancienne gendarmerie

La gendarmerie fut installée à Saint-Astier en juin 1846. Dans ce bâtiment,
elle abritait une brigade composée de quatre gendarmes à cheval et
d’un chef de brigade. Elle dépendait de la section de Périgueux compagnie de la Dordogne 12ème légion.

Le 20 août 1944, des combats opposent les résistants aux allemands qui, en représailles, fusillent le soir même 21 otages au lieu-dit les Quatre-Routes dont le gendarme Michel PICHAUD qui était en poste dans cette ancienne gendarmerie.

Aujourd’hui c’est un bâtiment communal situé sur la place nommée Beltrame en l’honneur du Colonel Arnaud BELTRAME. Un militaire, un gendarme et un homme engagé, assassiné dans une attaque terroriste le 23 mars 2018 à Trèbes.

Pour mettre en valeur et rénover le bâtiment des travaux ont été réalisés par la municipalité en 2022. La façade a été entièrement enduite avec la chaux de Saint-Astier.

La gare de Saint-Astier

Les travaux de construction de la voie ferrée débutent en 1852. En 1855 le conseil municipal demande que l’emplacement prévu pour la gare soit modifié afin de le rapprocher de la ville, pour « éviter de longer la voie ferrée qui offre toujours des dangers lorsque les cavaliers, charretiers et bouviers ont à conduire des animaux peureux ou fougueux ». Il ne put obtenir gain de cause et la gare fut finalement construite là où elle était initialement prévue…

Le premier train arrive le 20 juillet 1857 à 5h55 du matin. Une foule de curieux s’est massée aux abords de la gare pour assister à l’événement. Depuis la liaison ferroviaire n’a cessé de fonctionner, en lien étroit avec l’économie locale.

L’usine de chaussures Georges

C’est à Saint-Astier que naquit la première chaussure Aster. Son créateur, Sicaire Georges, fonde une fabrique de chaussure qui n’aura de cesse de se développer pour conférer à la marque, près d’un siècle plus tard, une position de leader sur le marché de la chaussure pour bébé et enfants en France.

La manufacture Georges a été fondée en 1912, à proximité de la rivière, à l’emplacement d’une ancienne filature de laine. Elle utilisait la force de l’eau pour faire fonctionner ses machines et disposait ainsi d’une puissance hydraulique de 80 cv. L’usine a pu produire jusqu’à 600 000 paires de chaussures par an, qui portaient la marque déposée L’astérien, puis Aster.

L’usine, qui employait jusqu’à 170 personnes, fut incendiée durant la seconde guerre mondiale. Il ne reste aujourd’hui que la plate-forme. Après-guerre, la famille Georges construisit une nouvelle usine à Saint-Germain du Salembre, avant d’ouvrir une annexe rue Jules-Ferry, puis dans la zone de la Borie. 

Centre culturel La Fabrique ancienne usine à chaussures Bertrand

Fondée en 1930 l’usine Bertrand emploie à l’époque une trentaine d’ouvriers et d’ouvrières. Possédant plusieurs étages avec galeries et une cour centrale intérieure, elle a une force de 30 CV et sort 300 000 paires de chaussures par an. L’usine se spécialise dans la sandalette et dans la chaussure dite « le Charentais ». Elle a fermé ses portes dans les années 1960, puis a été rachetée par la Ville de Saint-Astier une vingtaine d’années plus tard.

Après des travaux d’aménagement, le cinéma, appelé La Fabrique en raison de son histoire, ouvre ses portes le 23 décembre 1983. Il est exploité par Jean-Pierre Villa. En 1987, la Ville décide d’exploiter directement La Fabrique qui devient le premier cinéma municipal d’Aquitaine.

Le réseau départemental Ciné Passion a vu le jour en 1991.

Aujourd’hui le centre culturel La Fabrique propose une programmation culturelle variée et des spectacles de grande qualité.